Chapitre 34

Je m’étais réveillée en pleine nuit, tout le monde dormait. Tout d’un coup, Quelqu’un se mit à trifouiller la serrure de la porte de l’extérieur, je fermis à moitié les yeux, pour voir ce qui allait se passer, bien qu’avec l’obscurité, c’était difficile. Franck entra dans la pièce, regarda autour de lui, fit mine de nous compter, puis repartit. Je me demandais si c’était toutes les nuits comme ça, que quelqu’un passait nous voir et nous comptais, pour s’assurer que nous étions tous là. Peut-être.

La fatigue me reprit, et je me rendormis.

Quand je me réveillais le lendemain, tout le monde était levé.

- La belle au bois dormant est enfin réveillée ! me dit Fabrice en me voyant ouvrir les yeux.

- On dirait, lui dis-je.

- Au fait, ne t’inquiète pas. Henry est déjà parti sur mes traces. Ne vous voyant pas revenir, on a décidé de venir vous rejoindre. Sauf qu’arrivés ici, plus personne. C’est là que je me suis fait enlever.

- Ouais et bien je préfère que nous trouvions tout de même un plan, car en deux ou trois semaines de recherches, nous on n’a pas trouvé une seule piste d’Ashley.

- Et tu en as un ? intervint Peter.

- Je me suis réveillée, cette nuit. Et à ce moment là, Franck est entré et nous a comptés. Je pense qu’ils font ça toutes les nuits. Ce qu’on pourrait faire, c’est le prendre par surprise, l’assommer, et puis s’en aller.

- C’est pas mal comme plan, faut essayer. De toute façon, on n’a rien à perdre.

- Ça c’est sur…dit Ashley. D’accord, on essaye ce soir.

- Ça marche ! dîmes-nous en chœur.

Kyllie avait des enceintes flexibles. Ils ne l’avaient visiblement pas fouillée lorsqu’ils l’avaient enlevée. Elle disposa son baladeur sur les enceintes, et « Somewhere only we know » de Keane résonna dans la pièce. Je me mis debout et entrainai Stephen au milieu de la pièce. Nous étions vraiment déchainés, et tout le monde oublia ses soucis du moment. Ashley et Peter nous rejoignirent sur la piste de danse improvisée, et plusieurs autres couples se formèrent. Au bout de quelques minutes, la chanson finit en douceur, pour laisser place à « Girlfriend » d’Avril Lavigne. Kyllie poussa le son au maximum, et tout le monde se déhancha comme il pouvait.

Les chansons s’enchainèrent, toutes aussi rock’n’roll que les autres. Mais cela ne dura pas longtemps. Au bout d’une demi-heure, Franck entra avec pertes et fracas dans la pièce, une mine à faire peur. Les sourcils froncés, il nous regardait comme s’il allait nous tuer.

Tout le monde s’était arrêter de danser pour le regarder. Kyllie éteignit son Ipod, et le rangea dans ses poches, ainsi que ses enceintes flexibles. Franck se dirigea vers Kyllie, et lui tendit une main. Elle lui donna son Ipod et ses enceintes. Il sortit, visiblement furax.

Nous nous regardâmes et éclatâmes de rire. C’était comme à l’école, où on faisait une bêtise et où on se faisait prendre. C’était l’énervement total. Tout le monde s’assit par groupe, et les discussions reprirent leur cours.

Au bout d’un moment, Paola se leva, frappa dans ses mains et annonça :

- Dix heures !

Tout le monde se coucha comme il put, et la plupart s’endormirent. Seulement la plupart. Car moi, Stephen, Ashley et les autres ne nous endormirent pas.

Comme prévu, au bout d’une longue attente, Franck entra dans la pièce et se mit à nous compter. Fabrice se leva discrètement et lui sauta dessus. Peter et Stephen se dépêchèrent de lui ficeler les mains et les pieds et de lui bâillonner la bouche, ainsi aucune alerte ne serait donnée.

Ashley et moi sortîmes en silence. La petite bagarre avait aussi réveillé Kyllie, qui nous suivis. Je restais alors dans le couloir, ne sachant pas dans quelle direction aller. Une fois Franck ligoté, Peter, Stephen et Fabrice sortirent de la pièce en refermant la porte derrière eux.

- On va où, maintenant ? dis-je sur un ton qui se voulait impatient.

- Par là ! me répondit Peter.

Je le suivis, car il connaissait les lieux, et pas nous. Il prit d’abord tout droit, puis tourna à droite. Le couloir finit sur une porte. Peter essaya de l’ouvrir, en vain. Elle était barrée.

- Tu nous emmène où, là ? lui demandai-je.

- Tu veux tout savoir ? Dans cette pièce, il y a l’enfant que tu cherches, me répondit Peter. Donc si tu veux le récupérer, c’est maintenant. Sauf que la porte est fermée. Mais laisser moi faire, elle va vite s’ouvrir.

Il recula, puis se rua sur la porte. Celle-ci explosa. Nous nous ruâmes à l’intérieur. Sauf qu’à l’intérieur, un beau cadeau nous attendait : autour de Will, il y avait Matt et James.

- Allez-y, je m’occupe d’eux, dit Peter.

- Tu veux qu’on aille où, exactement ? lui demandai-je.

- La commande de la valve est programmée ! Allez la stopper ! Et je m’occupe de Will aussi, ne vous inquiétez pas !

- Je ne te laisserais pas seul ! intervint Ashley. (Elle se positionna à côté de lui) Maintenant allez-y !

- D’accord ! lui dis-je à contrecœur.

Je refermais la porte derrière moi. C’était bien beau de vouloir stopper le compte à rebours, mais il fallait le trouver ! Je commençais par aller à droite, mais Fabrice me stoppa.

- Non, ne va pas par là. L’autre jour quand ils m’ont amené, devant la porte de la pièce, Matt a dit à un de ses adorateurs d’aller retarder le compte à rebours d’une semaine. Il est parti à droite quand tu es face à la porte.

- D’accord, alors on y va.

Kyllie, Stephen et Fabrice à ma suite, je me dirigeais vers la pièce. Face à la porte, je pris à droite, comme me l’avait indiqué Fabrice. Environ deux cents mètres plus loin, le couloir se partageait en trois. Je demandai alors à Fabrice :

- Tu n’as pas regardé où il est allé, après ?

- Je ne pouvais pas deviné qu’on en aurait besoin…

- Bon, on est mal partis…je sais ce qu’on va faire. Fabrice, tu vas à droite avec Kyllie. Moi, je vais à gauche avec Stephen. Si un groupa n’a rien trouvé, il revient ici et cherche dans le dernier couloir. Tout le monde a compris ?

- T’inquiète ! me dit Kyllie. Reçu cinq sur cinq !

- Okay, c’est parti !

Stephen et moi nous dirigeâmes donc vers la gauche, guettant la moindre porte. Nous arrivâmes au bout du couloir, n’ayant aperçu aucune porte.

- Un couloir sans porte ? Ça rime à quoi ? demanda Stephen.

- Il doit bien y avoir une ouverture quelque part, répondis-je.

Je m’avançai et touchai le mur du fond. Aucune irrégularité ne pouvait laisser deviner une quelconque ouverture cachée. Me regardant faire, Stephen s’appuya contre le mur. Un grondement retentit, mais rien ne se passa.

- Bon, il n’y a rien ici, dis-je à Stephen. Retournons d’où nous venons.

Je me retournai, me préparant à partir. Mais j’avais fait à peine cinq pas que le sol se mit à trembler, me faisant trébucher. Je me retournais vers le mur que je venais de toucher. Évidemment qu’il n’y avait pas d’irrégularité : la porte, c’était le mur entier ! Nous attendîmes que le tremblement ait cessé, puis nous nous dirigeâmes vers la pièce qui venait de s’ouvrir. Celle-ci me surprit. Un tas de machines étaient disposées un peu n’importe comment. À ma gauche se trouvait une machine avec un bras mécanique. Elle ne bougeait pas. À ma droite, la même machine. Au centre de la pièce, une sorte de gros ordinateur émettait des petits bips irréguliers. Je m’en approchai. Un gros bouton rouge était positionné au milieu du clavier, composé d’un millier de touche. Que se passerait-il si j’appuyais dessus ? J’interrogeai Stephen du regard, il me dit d’essayer. Mais j’hésitais…Je ne voulais pas ameuter tous les sbires de Matt !

J’appuyai tout de même sur le bouton. Un nouveau grondement se fit entendre, puis plus rien. J’attendis, puis de nouveau le sol trembla, et le mur se referma. Nous fûmes alors éclairés par la seule lumière des écrans.

- Vive l’obscurité…dis-je avec ironie.

Je regardais l’écran. Une multitude de chiffres s’inscrivait sur la partie supérieure de l’écran. Puis un compte à rebours s’afficha. Il indiquait soixante-douze heures. Il restait donc trois jours pour trouver comment le stopper. Je regardais l’immense clavier. Il n’indiquait pas des lettres, comme la plupart des claviers, mais des chiffres et des mots, comme « avancer », « commencer », ou « modifier »…Modifier. Il fallait que je modifie le compte à rebours, donc que j’appuie sur cette touche. Je mis mon doigt dessus, fermai les yeux, craignant que tout explose dès que j’appuierai sur le bouton, puis je pressai enfin la touche. Un bip retentit. Je rouvris lentement les yeux, et poussai un soupir de soulagement. À l’écran s’affichait un cadre dans lequel était écrit « mot de passe ». C’était toujours mieux que l’explosion…mais ça n’allait pas nous sauver.

- À ton avis, c’est quoi le mot de passe ? demandai-je à Stephen.

- Tu peux toujours essayer « Matt », mais si ça marche, je serais vraiment étonné…

Je voulais bien essayer, mais avant de taper le mot de passe, il fallait que je trouve les lettres. Car trouver un ensemble de vingt-six touches dans un clavier de mille, c’était assez difficile.

- Bon, tu cherches les lettres à droite, moi à gauche.

- Ça marche.

Nous nous mîmes à chercher les lettres. Un peu en dessous l’écran, je vis un A, je me suis donc dit que l’ensemble des lettres se trouvait ici. Je regardai autour. Pas une lettre. Elles devaient être éparpillées dans tout le clavier.

- Bon, cherche juste le M, dis-je à Stephen.

- Ici ! me dit Stephen au bout de dix minutes.

Il appuya dessus. J’appuyai sur le A, il nous manquait donc le T. Je cherchais sur les touches à ma gauche, là où nous n’avions pas encore cherché. Il y avait effectivement un T, tout au bout du clavier. J’appuyai deux fois dessus. Maintenant, il fallait entrer le mot de passe, et donc trouver la touche correspondante. Je retournai vers la touche « modifier ». Peut-être que « valider » se trouvait aussi à cet endroit ?

Je vis la touche « modifier », et regardai les touches aux alentours. Aucune trace d’un « valider » autour de cette touche.

- Eh ! Regarde ! me lança Stephen.

Je m’avançai vers lui, pour découvrir un énorme bouton « entrer ». Il était tellement gros que je ne l’avais vu. Je lui fis signe d’appuyer dessus, ce qu’il fit sans tarder. « Mot de passe erroné » était écris en rouge à l’écran, accompagné d’un bip grave qui se répétait. Stephen rappuya sur entrée, ce qui fit cesser le vacarme qui résonnait dans la pièce. Et là, à notre grande surprise, « Voulez-vous répondre à la question secrète ? » s’afficha à l’écran. Un « oui » et un « non » s’affichait aussi. Le « oui » clignotait. Stephen appuya donc sur « entrer ». Et la question s’afficha. Et celle-ci était quelque peu bizarre.

- Quelle est la personne à qui vous tenez le plus ? dis-je à voix haute.

J’aurais facilement répondu, si la question avait été sur moi. Mais elle était sur Matt. Et je ne connaissais rien de lui, excepté qu’il était le frère de Henry.

- Essayons James, me suggéra Stephen.

Nous nous mîmes alors à chercher le J, le E et le S. Une fois ceux-ci trouver, nous entrâmes le mot « James ». « Mot de passe erroné » s’afficha encore à l’écran. Stephen appuya sur « entrer ».

- Passons à Giulia, suggérai-je à Stephen.

- Non, je ne pense pas que ce soit ça. Réfléchis : Matt est loin d’être bête. Tu crois qu’il mettrait une réponse aussi simple ? En fait, je pense que la réponse est au contraire la personne qu’il déteste le plus.

Ce qu’il me dit me fit réfléchir. Et une réponse fit irruption dans ma tête : Henry. Je trouvais ça malheureux d’en arriver là, mais au point où nous étions, il fallait tout tenter.

- Bon, cherche le H, le N, le R et le Y.

- Pourquoi ?

- J’ai une idée.

- Et tu peux la partager.

- Henry.

- Tu crois que c’est le mot de passe ?

- J’en suis pratiquement sûre.

- Très bien. Essayons.

Nous trouvâmes les lettres plus vite que les autres fois. En cinq minutes, Henry fut écrit dans le cadre du mot de passe. Stephen appuya sur « entrer ». « Mot de passe erroné » ne s’afficha pas, cette fois. Il fut remplacé par  « mot de passe correct », écrit en vert. Le compte à rebours s’afficha. Le chiffre soixante-douze clignotait. J’aurais du m’en douter. C’est vrai que je ne voulais pas modifier le compte à rebours, mais le supprimer. Il y avait effectivement cette touche à côté de « modifier ». J’appuyai dessus. « Mot de passe » réapparu à l’écran. Je réécrivis Henry, ce qui fut validé par l’ordinateur. Ce qui s’afficha à l’écran me fit presque pleurer de joie.

- Compte à rebours supprimé…dis-je tout bas. On a réussi ! dis-je en sautant au cou à Stephen.

- Ouais…Je n’en reviens pas. On a sauvé tout le monde. C’est génial !

L’écran s’éteignit sans que nous ayons fais un geste, ce qui m’inquiéta.

- Tu y vois quelque chose ? demandai-je.

- Non. Je suppose que toi non plus ?

- Non.

La porte-mur s’ouvrit d’un coup, et Matt apparu. N’était-il pas déjà occupé avec Ashley et Peter ? À moins que…non, je ne préférais même pas l’imaginer.

- Ah, vous êtes là. Ce n’est pas bien d’avoir supprimé mon compte à rebours. Vous allez me le payer.

Il se jeta sur nous. Stephen s’interposa. Il lui agrippa les poignets, bien que Matt se débattais de toutes ses forces.

- File ! me hurla Stephen.

J’acquiesçai et me précipitai en dehors de la pièce. Je me dirigeai vers le croisement, puis tournait à droit, en direction de la pièce dans laquelle nous étions enfermés. Si je libérai tout le monde, cela occuperai certains d’entre eux, nous faisant gagner du temps.

- Ah, enfin, je vais pouvoir m’occuper de toi…résonna une voix derrière moi.

Je fis volte-face, et me retrouvai nez-à-nez avec James. Et Ashley et Peter ? Où étaient-ils ? Les avaient-ils…Non, je préférais ne pas y penser.

- Alors, surprise de me voir ? Tu pensais vraiment que tes petits copains arriveraient à me vaincre ? Franchement, quelle naïveté ! Mais je vais un peu plus m’amuser avec toi qu’avec les autres…

Je mis alors toute mes forces et toute ma vitesse dans mes jambes. Je me retournais et fonçai vers la direction opposée. Mais je me cognais violemment contre le corps de pierre de James. Je me retrouvais assise sur le sol dur et froid du couloir. Je me relevai, mais n'étant qu'un Sang-double et lui un sang-pur, je n'avais que très peu de chances de lui échapper. Lorsque je le regardais, j'avais l'impression qu'il s'amusait avec moi, comme un chat avec une souris. Il me prit par le col et me projeta contre le mur. Allongée par terre, je commençai à voir tourner les murs autour de moi.

- Tu n'es capable que de ça ? Et dire qu'il n'y a que les Sang-double comme toi qui peuvent tuer nos magnifiques Vampyrs...

Il me prit le bras et me traina par terre, mais je n'avais pas la force nécessaire pour contrer la sienne. Je sentais qu'à tout moment, s'il le voulait, il pouvait très bien me rompre les os. Et je ne pouvais rien faire contre.

- James. Donne-la moi, je dois m'en occuper.

Je n'aurais pas parier vu mon état mais j'étais quasiment sûre qu'il s'agissait de Giulia.

- Bon...J'espère que je n'aurais pas de regrets...

- T'inquiète pas pour ça.

Elle me prit par le bras et, tout comme James, me traina par terre. Je n'avais toujours pas retrouvé ma force, et étant une jeune vampyr visiblement bien nourrie, Giulia n'aurait eu aucun mal à me terrasser. Au bout de quelques minutes, elle me balança devant elle. Je m'assis avec difficultés et la regardai : elle ne me regardait pas. Visiblement, elle vérifiait que nous n'étions pas suivies. Puis elle se jeta sur moi, me plaque au sol, et commença à avancer sa bouche vers mon cou. Je fus pris d'une terreur incomparable, j'avais peur, je pensais réellement que j'allais mourir, seule, allongé ici sur ce sol froid. J'avais envie de la repousser, mais ma peur me paralysait. Je ne compris ce qu'elle voulait faire qu'une fois qu'elle eut planter ses crocs sur une de mes veines. Je me souvins que le sang de Sang-double était toxique pour une vampyr.

- Non !!!

C'était mon propre cri que je venais d'entendre. Je la repoussais, mais elle me vidait de mes forces, et je me sentais aussi faible que si je venais de me réveiller. Je sentais mon propre sang couler le long de ma gorge, et Giulia le buvait à grandes goulées. Elle se releva, me maintenant toujours allongée.

- Ne t'inquiètes pas, Sophia. Je sais ce que je fais. Je sais que ton sang est toxique pour moi. Je sais que, grâce à lui, je vais enfin pouvoir souffler un peu. Tu sais, ils ont torturé Will, l'ont fait pleuré de douleur devant moi, pour que je leur dise tout ce qu'il voulait savoir : sur toi, Stephen, les Cowley...Et je leur ait tout dit. Le seul moyen pour que tout le monde, moi incluse, soit enfin tranquilles, c'est que je disparaisse. Je ne te demande qu'une seule chose : prend soin de Will et de Stephen pour moi...

Elle s'écroula sur moi. Je ne pleurai même pas, je ne réalisais pas ce qui c'était passé. Giulia était morte, plus jamais je ne l'entendrais rire, ou pleurer. Plus jamais je ne l'entendrais m'insulter, on ne se querellera plus jamais. Enfin, les larmes commencèrent à monter. Je sentais ma gorge se serrer. Je m'assis, et serrai Giulia contre moi. Elle avait mon sang sur sa bouche, le long de sa gorge. Elle avait toujours les yeux ouverts : les mêmes que Will. Sur son avant-bras gauche, je vis la marque de la morsure qu'elle avait subie pour sauver son fils. Will était le fils de Giulia. Il n'avait plus de mère. Je n'avais plus de meilleure amie. Il y avait une tache sur son chemisier : du sang. Je soulevais sa chemise : quelqu'un l'avait blessée. Je ne savais pas que les vampyrs pouvaient saigner...

J'allongeai Giulia à terre et m'allongeai à mon tour à côté d'elle et lui prit la main. Mes larmes coulaient lentement sur le sol pendant que j'attendais que n'importe qui vienne me chercher.



29/10/2010
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